2002, Ghyslain Raza est encore un inconnu. Fan de "Star Wars" il décide de se filmer en reproduisant un passage de son film fétiche. Ghyslain laisse cette vidéo dans le studio où il l'a filmé sans se douter qu'elle pourrait intéresser qui que ce soit. Pourtant en 2003, le propriétaire du studio qui tombe sur cette vidéo, pensant faire une bonne blague, la distribue sur grâce au Peer to Peer Kazaa. En deux semaines, la vidéo est diffusée et rencontre un certain succès. La vidéo est alors améliorée avec la bande son du film et l'ajout de lasers aux extrémités du ramasse balle de Ghyslain. A partir ce moment, la vidéo est partagé sur des sites tels que Youtube ou Daily Motion. Elle a été à ce jour visionnée plus de 6 000 000 fois (sur le site Daily Motion). Dans tout cela, Ghyslain n'a jamais donné son accord pour que cette vidéo soit visionnée.
En Juillet 2003 la famille de Ghyslain a déposé une poursuite pour dommages-intérêts devant la Cour Supérieur du Québec contre les familles de ses collègues de classe — Michaël Caron, Jérôme Laflamme, Jean-Michel Rheault et Yann Demers — qui auraient délibérément diffusé la vidéo sur Internet, sans le consentement de Ghyslain Raza. La famille y allègue que Raza a souffert de harcèlement et de mépris autant par ses collègues de classe que le public en général à cause de cette vidéo. La poursuite mentionne que Raza a abandonné ses études et a dû terminer son année scolaire au Pavillon Arc-en-ciel, une aile spécialisée en services pedopsychiatriques.
On a ici un très bon exemple de buzz incontrôlé qui a fait des ravages sur la personne de Ghyslain Raza. Ce cas est sans doute extrême mais peut se reproduire n'importe quand et toucher d'autres anonymes qui souhaiteraient le rester.
En Juillet 2003 la famille de Ghyslain a déposé une poursuite pour dommages-intérêts devant la Cour Supérieur du Québec contre les familles de ses collègues de classe — Michaël Caron, Jérôme Laflamme, Jean-Michel Rheault et Yann Demers — qui auraient délibérément diffusé la vidéo sur Internet, sans le consentement de Ghyslain Raza. La famille y allègue que Raza a souffert de harcèlement et de mépris autant par ses collègues de classe que le public en général à cause de cette vidéo. La poursuite mentionne que Raza a abandonné ses études et a dû terminer son année scolaire au Pavillon Arc-en-ciel, une aile spécialisée en services pedopsychiatriques.
On a ici un très bon exemple de buzz incontrôlé qui a fait des ravages sur la personne de Ghyslain Raza. Ce cas est sans doute extrême mais peut se reproduire n'importe quand et toucher d'autres anonymes qui souhaiteraient le rester.
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